La vitamine D : une ""panacée"" pour les os... mais pas seulement.

La vitamine D est un micronutriment aux caractéristiques particulières car elle est synthétisée dans la peau par exposition directe au soleil et, dans une moindre mesure, provient de l'absorption intestinale de certains aliments1. C'est une vitamine liposoluble c’est à dire qui se dissout dans les graisses. Le terme de vitamine D désigne deux molécules différentes : la vitamine D2 (ergocalciférol) et la vitamine D3 (cholécalciférol) qui sont transformées en calcitriol (1,25-dihydroxyvitamine D), la forme qui peut être utilisée par le corps humain.
La vitamine D : une ""panacée"" pour les os... mais pas seulement.

LA VITAMINE D : UN PEU D'HISTOIRE

 

Le nom de vitamine D a été attribué par Elmer McCollum (biochimiste américain) qui, au début des années 1920, a démontré comment la consommation d'huile de foie de morue et l'exposition aux rayons du soleil permettaient de contrer les effets du rachitisme (1). Le lien entre le manque d'exposition au soleil et le rachitisme avait déjà été mis en évidence en 1919 par le pédiatre allemand Kurt Huldschinsky, qui traitait des enfants souffrant de rachitisme en les exposant aux rayons lumineux d'une lampe à vapeur de mercure (2). Bien qu'il n'en connaisse pas la cause, cette maladie était connue depuis l'Antiquité et la première description détaillée est due à Francis Glisson 2,3, un physiologiste et anatomiste anglais du 17ème siècle. La structure chimique de la vitamine D a été identifiée en 1928 par Adolf Windaus, qui a reçu le prix Nobel de chimie pour ses études sur les stérols et leurs relations avec les vitamines (la vitamine en question était, en fait, la vitamine D) (3).

[1] LARN – LivellidiAssunzionediRiferimentodiNutrientiedenergia, SocietàItalianadiNutrizioneUmana (SINU). IVRevisione – Ottobre 2014. Vitamina D, pag. 333-352.

[2]Kumaravel Rajakumar, Susan L. Greenspan, Stephen B. Thomas and Michael F. Holick. Solar Ultraviolet Radiation and Vitamin D. A Historical Perspective. The American Journal of Public Health 2007 October; 97 (10):1746–1754. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1994178/

[3]George Wolf. The Discovery of Vitamin D: The Contribution of Adolf Windaus. The Journal of Nutrition – The American Society for Nutritional Sciences June 1 2004 vol. 134 no. 6 1299-1302. http://jn.nutrition.org/content/134/6/1299.full

[4]Cibi che fanno bene. Cibi che fanno male. Guida per utilizzare gli alimenti nel modo piùsano. EdizioneSelezionedalReader’sDigest 2000. Pag. 323-324; 392-393.

[5]Paolo Castano – Rosario F. Donato et al. Anatomia dell’Uomo. Edizione Edi-Ermes 2004. Pag. 262, 305.

[6]Fabio Celotti. Patologia generale e fisiopatologia. Edizione EdiSES 2013. Pag 190-192, 688-690.

[7]H A Bischoff-Ferrari, B. Dawson-Hughes, H. B. Staehelin, J. E. Orav, A. E. Stuck, R. Theiler, J. B. Wong, A. Egli, D. P. Kiel, J. Henschkowski. Fall prevention with supplemental and active forms of vitamin D: a meta-analysis of randomised controlled trials. British Medical Journal 2009; 339:b3692. http://www.bmj.com/content/339/bmj.b3692

[8]Michael F. Holick. Biological Effects of Sunlight, Ultraviolet Radiation, Visible Light, Infrared Radiation and Vitamin D for Health. Anticancer Research 2016, 36:1345-1356. http://ar.iiarjournals.org/content/36/3/1345.full.pdf+html

[9] Stefan Pilz, Winfried März, Britta Wellnitz, Ursula Seelhorst, Astrid Fahrleitner-Pammer, Hans P. Dimai, Bernhard O. Boehm, Harald Dobnig. Association of Vitamin D Deficiency with Heart Failure and Sudden Cardiac Death in a Large Cross-Sectional Study of Patients Referred for Coronary Angiography. The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 1 October 2008. Volume 93, Issue 10, Pages 3927–3935. https://academic.oup.com/jcem/article/93/10/3927/2627359?searchresult=1

[10]Jeriel T. R. Keeney, Sarah Förster, Rukhsana Sultana, Lawrence D. Brewer, Caitlin S. Latimer, Jian Cai, Jon B. Klein, Nada M. Porter, and D. Allan Butterfield. Dietary Vitamin D Deficiency in Rats from Middle- to Old-age Leads to Elevated Tyrosine Nitration and Proteomics Changes in Levels of Key Proteins in Brain: Implications for Low Vitamin D-dependent Age-Related Cognitive Decline. Free Radical Biology and Medicine 2013 Dec; 65:10.1016. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3859828/

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https://www.actimel.it/sistema-immunitario/vitamina-d-un-toccasana-per-le-ossa-ma-non-solo